Une trentaine de femmes, salariées du groupe EDF, se sont retrouvées afin de parler du mieux-vivre au travail pour les femmes. Chaque adhérente est venue accompagnée d’une collègue non adhérente, intéressée par l’ordre du jour de la réunion.
Cette journée était organisée par la section syndicale inter-métiers ERDF-EDF Commerce de Nice.
Catherine Guichardan et Catherine Pibarot, co-pilotes de Cfdt’elles, ont animé les discussions sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, le réseau Cfdt’elles et les droits familiaux dans les IEG. Une grande curiosité et une attention soutenue étaient présentes tout au long de la journée.
A travers l’histoire des entreprises, nous avons essayé de comprendre
l’évolution de la place des femmes dans la branche. Dans les années 2000, l’élaboration de rapports de situation comparée des hommes et des femmes a permis de mesurer les écarts provoquant ainsi une prise de conscience puis la négociation d’accords égalité professionnelle. La création de Cfdt’elles va également dans le sens d’une plus grande égalité. Ce réseau est un appui pour les femmes, militantes et adhérentes de la CFDT, dans leur parcours militant et leur parcours professionnel. L’évolution des droits familiaux doit favoriser le mieux-vivre au travail. Les familles prennent de nouvelles formes : familles recomposées, familles monoparentales, homoparentalité… Les droits familiaux créés dans les années 1950 ne répondent plus aux besoins des salarié-e-s des IEG d’aujourd’hui. Que pouvons-nous revendiquer pour permettre aux mères et aux pères de mieux concilier vie professionnelle et vie privée? Comment intégrer la question des aidants familiaux et de leurs besoins dans le corpus des droits familiaux de la branche ?
Durant cette journée, nous avons voulu donner une image moderne du syndicalisme, attentive aux préoccupations des salarié-e-s. A refaire dans d’autres sections syndicales.